Investir oui, mais pas à n’importe quel prix. Chez My expat, nous avons récemment augmenté notre seuil de budget pour investir à Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille. Parce que la rentabilité ne peut se faire au détriment de la décence des logements, nous nous engageons à vous conseiller pour identifier les logements viables et investir au juste montant. Explications.
Les prix de l’immobilier flambent à Paris, Lyon, Bordeaux et Marseille
Dans les grandes agglomérations françaises, les prix de l’immobilier sont actuellement en forte progression. Par rapport à l’an dernier, il faut débourser 6,4 % de plus à Paris, 4,8 % à Bordeaux et 3,2% à Marseille pour devenir propriétaire. En haut du podium, Lyon a vu ses prix grimper de 10,2 % ! Elle redevient ainsi la ville de province où les prix montent le plus. Ces hausses sont dues à l’année exceptionnelle qu’a été 2018 pour l’immobilier, mais également à la pression de la demande, constante depuis plusieurs années dans ces grandes agglomérations.
Face à ce constat, les acheteurs n’ont pas d’autre choix que de s’adapter. A Marseille, il est quasiment impossible de trouver une bonne opportunité en dessous de 150 000€. A Lyon ou Bordeaux, il est désormais compliqué de trouver un bien décent à 150 000 euros. Pour s’assurer du confort minimum et de la salubrité du bien, mieux vaut revoir son budget d’investissement à la hausse et tabler sur des appartements à partir de 200 000 euros. Même tendance à Paris où l’on voit passer des annonces pour des chambres de bonnes de 9 mètres ou des studettes à peine plus grandes allant de 100 à 150 000 euros. Vous l’aurez compris, en dessous de 250 000 euros, il est presque impossible de trouver un bon produit d’investissement de taille convenable.
Les valeurs de My expat
Qu’est-ce qu’un logement décent ? Il n’existe bien sûr pas de réponse parfaite à cette question. Pourtant chez My expat, nous pensons qu’en dessous de 17 mètres carrés un logement n’est pas suffisamment grand pour être aménagé convenablement. Les logements dont les toilettes sont sur le palier ne correspondent pas non plus à notre conception de ce que peut être un appartement agréable à vivre.
Certes, les chances de tirer un rendement maximum des biens de moindre qualité sont réelles, mais cela ne concorde pas avec notre éthique. C’est pourquoi depuis notre création, nous avons établi des critères pour nos investisseurs. Nous leur recommandons un budget d’investissement minimum pour offrir à la location des logements dignes de ce nom.
Profiter de la précarité d’étudiants ou de jeunes travailleurs ne fait tout simplement pas partie de notre vision de l’immobilier. Cette démarche se veut cohérente avec les évolutions de notre société. La réglementation suit d’ailleurs souvent la même direction. A partir du 1er juillet 2018, les logements ne disposant pas d’une “aération correcte” ne seront plus considérés comme décents et ne pourront plus faire l’objet d’une location.
Adopter une attitude raisonnable
En devenant propriétaire d’un bien de 9 mètres carrés, vous optimisez bien sûr vos chances de réaliser un investissement rentable. Situé dans le centre-ville de Paris, Lyon, Bordeaux et Marseille vous pouvez le louer facilement à un prix élevé pour un coût minimal à l’achat.
Vous êtes cependant dépendant des évolutions législatives. L’encadrement des loyers en a fait récemment la preuve. Annulé en 2017, il a finalement été remis en place depuis le 1er juillet 2019 dans le cadre de la Loi Elan.
L’article 4 du décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 “relatif aux caractéristiques du logement décent” stipule quant à lui que tout logement doit disposer au minimum d’une pièce de 9 mètres carrés. Un plafond qui n’est lui non plus pas à l’abri d’une évolution.
Nous vous déconseillons donc de vous tourner vers des logements modestes, à la limite de la conformité avec la réglementation. En plus de ne pas correspondre à nos valeurs, ils représentent un risque trop important, menaçant la pérennité de votre investissement.