Quartier abordable, une population étudiante importante et de nombreux projets de chantiers à venir… On peut dire que le 7e arrondissement offre de sérieux arguments pour assurer un investissement locatif réussi. Dans cet article nous faisons le point sur ce qu’il faut savoir avant d’investir dans le 7e arrondissement de Lyon.
Le quartier et les environs
C’est le plus vaste arrondissement de Lyon. Centre des étudiants, on y trouve de nombreuses universités et de grandes écoles. Son passé industriel et sa localisation à proximité de l’hyper-centre attire en plus de nombreuses entreprises friandes de grands espaces – et notamment celles spécialisées dans les hautes technologies.
Mentionnons que Sanofi a rejoint récemment le “Biodistrict”, quartier dédié aux industries pharmaceutiques. Quant à EDF, l’entreprise y a installé son centre d’ingénierie nucléaire en 2017. N’oublions pas que Le 7e arrondissement, c’est également le célèbre stade de Gerland (en cours de réhabilitation), des salles de concert réputées (Halle Tony Garnier) et des berges le long du Rhône très appréciées des promeneurs.
Les projets de rénovation urbaine voient le jour régulièrement. Et on peut donc s’attendre à une mutation importante de l’arrondissement dans les prochaines années.
Panorama immobilier du 7e arrondissement de Lyon
Du nord au sud, le long de l’avenue Jean Jaurès, le 7e est traversé par la ligne B du métro. C’est dans ces alentours qu’on trouve les appartements les plus intéressants car facilement connectés au reste de la ville. Du fait de la concentration étudiante, on peut compter facilement sur de la colocation.
Prix du mètre carré à l’achat dans le 7e
Le prix du mètre carré reste abordable par rapport au reste de la ville, puisqu’en moyenne il s’établit à 5 284 euros le m², ce qui fait de l’arrondissement l’un des quatre moins chers de la ville (avec le 9e, 5e et le 8e). Néanmoins, la fourchette haute des prix est bien plus élevée, elle se situe à 6 621 € le mètre carré.
En comparaison, pour la ville de Lyon, le mètre carré moyen se négocie à 5 350 € en moyenne.
Dans cet arrondissement, les quartiers les plus chers sont : Victor Bach, Saint Louis, Saint Michel et celui de la mairie. À l’opposé, les quartiers les plus accessibles à l’achat sont :le Grand Quartier 07 et le Grand Quartier 08.
À surveiller plus particulièrement : le quartier Gerland. S’il représente ⅔ de la superficie de l’arrondissement, il accueille seulement ⅓ de ses logements. Un ratio qui permet d’anticiper une évolution importante de son tissu urbain dans un avenir proche.
Évolution des prix
Pour la ville de Lyon, les prix ont augmenté de 10,4% ces deux dernières années et de plus de 43% ces 5 dernières années.
Loyers
Dans le 7e arrondissement, le mètre carré se loue à 16,5 € en moyenne c’est légèrement moins que la moyenne de la ville à 17 € le mètre carré. Néanmoins, les petites surfaces, comme les studios et les deux pièces demandent des loyers supérieurs en comparaison à de grandes surfaces.
Logement – Population
- La part des moins de 25 ans représente quasiment 38% de la population
- 70% des ménages sont locataires de leur résidence principale
- 46% des logements sont des studios et des deux pièces
Les projets impactant l’immobilier du 7e arrondissement de Lyon
Le plus emblématique des projets menés pour densifier l’arrondissement est certainement la ZAC du Bon Lait, à proximité immédiate de la station de métro Jean Jaurès. Cette zone accueille 1 500 logements répartis sur 80 000 m² depuis 2017.
Mais ce n’est pas tout. Près de 35 000 m² de bureaux et 250 logements vont être construits rue de Gerland. Les 60 000 m² de l’ancien site industriel Fagor-Brandt vont, eux aussi, être remplacés par des logements. Au sud de l’arrondissement, d’ici 10 ans, la ZAC des Girondins devrait accueillir environ 2 500 logements, 75 000 m2 de bureaux et 7 000 m2 de commerces. A cette même échéance, la ville ambitionne d’accueillir 15 000 salariés supplémentaires dans l’arrondissement.
Fun fact : Bêtes de scène
Beyonce, The Cranberries ou Vanessa Paradis, nombreux sont les artistes français et internationaux à être passés sur la scène de la Halle Tony Garnier. D’une capacité de 17 000 personnes, la plus grande salle de spectacle lyonnaise a connu un passé quelque peu différent à son origine.
Construite en 1914 par l’architecte Tony Garnier à l’occasion de l’exposition internationale urbaine de Lyon, la Halle sert d’abord d’abattoir et de marché aux bestiaux pour la ville de Lyon. Jusqu’en 1967, ce marché peut rassembler 4 000 bovins, 8 000 moutons et 3 500 porcs chaque jour. Après la fermeture de l’abattoir, les bâtiments sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques en 1975. Et ce n’est qu’en 1988 que la Halle est rénovée en salle de spectacle. C’est aujourd’hui la 2e plus grande salle de concert en France.