Troisième puissance économique mondiale après les Etats-Unis et la Chine, le Japon accueillait, fin 2017, 10 252 Français recensés. Le pays attire pour son dynamisme économique, industriel et commercial. En effet, la plupart des grandes entreprises françaises sont représentées au Japon et les opportunités professionnelles sont nombreuses pour les expatriés français.
Investir dans l’immobilier au Japon
Au Japon, l’immobilier est réputé pour être cher. A Tokyo, il faut compter, en moyenne, 9 333 € le mètre carré. A Osaka, le mètre carré en 2019 s’élève à 4 105 €, pour des biens en agglomération. En dehors des villes, il sera possible d’acquérir des biens à des prix plus raisonnables, mais la plus-value à la revente sera alors difficile.
Pour pouvoir bénéficier d’un prêt immobilier au Japon, il faut être résident permanent et disposer d’un garant. L’acquéreur rédige une intention d’achat au vendeur indiquant le prix proposé et la date à laquelle ils souhaitent emménager. Si l’acquéreur et le vendeur sont d’accord, ils peuvent rédiger directement une promesse d’achat. Un dépôt de garantie de 5% à 10% du prix d’achat doit être fourni à la signature.
Les biens japonais se dégradent très rapidement à cause de l’humidité et des catastrophes naturelles fréquentes. C’est donc le marché du neuf qui est mis en avant. Ces éléments rendent le marché de l’immobilier japonais difficilement accessible et assez peu sécurisant. Au Japon, les taux négatifs (-0,1%) sont exercés depuis 2016 pour relancer l’inflation.
Investir en France depuis le Japon
Début 2019, la monnaie japonaise connaît toujours une hausse importante qui favorise les investissements en France depuis le Japon. A la mi-mars, un euro s’échangeait pour 124,77 yens. Début 2018, il fallait compter presque 135 yens pour un euro.
En France, le marché de l’immobilier est très attractif et dynamique, notamment dans des villes telles que Paris, Bordeaux et Lyon, où les prix sont de plus en plus élevés. De nombreuses banques accordent des crédits aux non-résidents pour des taux à peine plus élevés que pour les résidents (de 0,2 à 0,5% supérieurs). En mars 2019, les taux proposés aux expatriés s’élèvent en moyenne à 1,95% sur 20 ans. Aucune condition particulière n’est exigée pour une demande de prêt depuis le Japon et un transfert d’argent de la France au Japon peut s’effectuer très simplement.
Enfin, le Japon et la France ont signé, en 1995, une convention fiscale afin d’éviter les doubles impositions et pour prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune.