Que ce soit à 20, 30 ou 40 ans, un investisseur doit prendre en compte plusieurs facteurs, qui évoluent avec le temps, avant de concrétiser son projet immobilier. La fiscalité, la durée de remboursement du prêt et le montant de l’apport personnel en font partie. En effet, les projets peuvent varier selon l’âge de l’investisseur. Mais, y a-t-il réellement un âge pour investir ?
L’investissement locatif avant 40 ans
Les vingtenaires
A 20 ans, l’épargne peut constituer un réel frein aux acquéreurs potentiels. Toutefois, avec le contexte actuel extrêmement favorable, avec l’apport (quasi) inexistant, et les taux d’intérêts bas, un vingtenaire peut investir dans la pierre.
Avoir un revenu stable et un bon dossier bancaire sont des arguments forts auprès des banques qui financent les jeunes investisseurs.
Souvent, pour un premier investissement immobilier, on se dirige vers des villes où le prix au mètre carré n’est pas exorbitant, et où la rentabilité est intéressante. Il est également conseillé de prendre en compte l’état du bien immobilier, car des frais supplémentaires de travaux devront être ajoutés.
Le scénario que l’on retrouve souvent à cette étape est le dilemme entre l’investissement locatif et l’achat d’une résidence principale. Souvent, c’est le premier qui le remporte. L’investisseur se voit donc être propriétaire d’un bien dans le cadre d’un investissement locatif, et locataire à la fois.
Les trentenaires
Pour les banques, les trentenaires ont un potentiel intéressant, car avec le temps, leurs salaires et leurs épargnes augmenteront. Et, les trentenaires bénéficient d’une assurance de prêt immobilier plus bas. Cette assurance n’est pas à négliger, car elle peut parfois représenter jusqu’à 40% de la charge d’emprunt.
Ici, on se tourne plutôt vers l’acquisition d’une résidence principale, qui est souvent accompagnée par la fondation d’une famille. L’investissement immobilier peut également constituer un patrimoine pour la famille et les enfants. D’ailleurs, avec les taux d’intérêts bas actuels, on parle d’une ruée vers la pierre pour les trentenaires.
La fiscalité joue un rôle intéressant ici, car lorsqu’un acquéreur vend un bien immobilier pour investir dans une résidence principale, il n’y a pas d’imposition sur la plus value.
Investir dans l’immobilier jeune est généralement encouragé par la construction d’un patrimoine et la génération d’un revenu complémentaire. En 2017, une étude menée par le Crédit Foncier montre que l’âge moyen d’un investisseur type est de 45 ans. L’année dernière, Meilleur Taux publie deux faits intéressants : Le premier indiquant que l’âge moyen d’un emprunteur est de 36 ans, et le deuxième, que 43% des emprunteurs ont moins de 35 ans.
L’investissement locatif après 40 ans
Les quadragénaires
A 40 ans, certains n’ont pas encore acheter leur résidence principale, car ils cherchent à habiter dans des quartiers prestigieux. D’autres sont expatriés, ou occupent des postes qui les obligent à se déplacer trop souvent. Dans ces cas là, il est conseillé d’utiliser sa capacité d’emprunt d’une manière stratégique, pour un investissement locatif par exemple.
La durée d’emprunt est généralement de 20 ans pour un quadragénaire, ce qui présente un facteur favorable à un projet immobilier, car les mensualités sont encore intéressantes.
Les quinquagénaires
Dans la vie d’un quinquagénaire, de nouveaux éléments rentrent en compte. L’investisseur, à 50 ans, peut avoir compléter le remboursement de sa résidence principale, et pense déjà à préparer sa retraite.
Il n’est pas forcément impossible de se lancer, mais la durée d’emprunt est généralement plus courte, et les conditions parfois un peu plus difficiles, surtout pour les expatriés.
D’un point de vue fiscal, dans cette étape de la vie, le statut de LMNP (loueur en meublé non professionnel) attire les quinquagénaires qui souhaitent avoir un complément de revenus pour la retraite ou qui voient leurs enfants partir du domicile familial.
Existe-t-il réellement un âge pour investir ?
La dynamique du marché immobilier actuel, ainsi que les taux d’intérêts sur les emprunts sont très favorables. Cela encourage les investisseurs potentiels à investir dans la pierre, même lorsqu’ils sont jeunes. Aujourd’hui, le bien immobilier est un investissement rentable, qui ne présente pas de risques majeurs. Et, il est fiscalement intéressant.
Selon l’âge et l’étape dans laquelle se trouve l’acquéreur potentiel, l’investissement immobilier peut représenter un complément de revenus de retraite, le début de la construction d’un patrimoine, ou simplement un avantage fiscal.
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