Dans le cadre d’un investissement locatif, il est essentiel de réfléchir au type de location que le propriétaire souhaite proposer. Dans les grandes villes attractives, comme Bordeaux, la colocation est une option qui peut être très intéressante : c’est un type de location qui gagne en popularité.
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Pourquoi investir dans une colocation à Bordeaux ?
La ville préférée des Français pour travailler
En 2021, le Sud de la France attire les Français, et évidemment, les investisseurs aussi ! Entre qualité de vie et dynamisme économique, Bordeaux dépasse Paris dans le classement des villes préférées des Français.
Selon l’étude Great place to Work, Bordeaux est, encore une fois, à la tête du classement des villes où les Français préfèrent travailler. Cela fait déjà 8 ans que Bordeaux conserve sa première place, devant Lyon et Paris notamment. Pour 1 Français sur 4, Bordeaux est la meilleure ville pour travailler.
En effet, Bordeaux est une ville qui attire les actifs depuis plusieurs années maintenant. Par ailleurs, la Gironde est le département où la croissance démographique est la plus forte de France : elle est de 1% par an contre 0,4 % pour la moyenne nationale.
Lorsqu’on parle de colocation, on pense souvent aux étudiants. Mais aujourd’hui, ce type de location ne se limite pas aux étudiants uniquement : les actifs sont aussi concernés. Ils s’y intéressent évidemment pour des questions d’économies, mais aussi pour des raisons plus personnelles : depuis la crise du covid, certains ont la volonté de vivre différemment. C’est d’ailleurs ce qui explique la multiplication de projets de coliving : ce type d’habitation est en fait une colocation plus haut de gamme et flexible , avec une durée des baux plus courte, pensée principalement pour les jeunes actifs.
Cette année, 36% des candidats à la colocation sont des actifs.
De nombreux étudiants attirés par Bordeaux
En plus des actifs attirés par Bordeaux, les étudiants viennent aussi s’y installer. La métropole bordelaise regroupe 3 campus universitaires, un IEP, 9 écoles d’ingénieurs et 4 IUT. Ces établissements accueillent aujourd’hui 133 148 étudiants, contre 81 000 étudiants en 2011.
Une étude menée par L’Observatoire de l’habitat et des modes de vie met en exergue les grandes difficultés pour les étudiants de trouver un logement. Ce problème pourrait encourager les étudiants à se tourner vers la colocation. Aussi, cela reflète la demande et le taux de vacance locative qui serait très faible : ces facteurs sont intéressants à prendre en compte pour investir dans une colocation à Bordeaux.
La colocation : un investissement locatif rentable
La colocation a gagné en popularité principalement grâce à la rentabilité qu’elle génère. Comparons la rentabilité brute pour un investissement locatif en colocation et un investissement locatif plus classique d’un studio ou d’un T2 : la première option génère une rentabilité qui peut atteindre 6 ou 7% et la deuxième 5%.
La raison est évidente : la location à la chambre est plus intéressante car au lieu de louer un T3 à 800 € par exemple, dans le cadre d’une colocation, chaque chambre est louée à 500€. Ce qui rend cette option bien plus intéressante.
Pour un projet d’investissement locatif en colocation, les marges de négociation peuvent elles aussi être plus importantes car les espaces sont plus grands mais aussi moins nombreux à la vente.
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Où investir dans une colocation à Bordeaux ?
Dans la métropole bordelaise, plusieurs quartiers et villes limitrophes peuvent être étudiées pour réaliser son investissement locatif.
Commençons par la Place de la Victoire, le lieu de prédilection des étudiants bordelais ou encore le quartier des Chartrons, qui concentre plusieurs écoles privées. Là, le prix moyen au mètre carré est entre 5 054 € et 5 154 €.
Allons ensuite vers Pessac, reconnue pour ses châteaux et ses vignobles. Sa situation géographique, son cadre et sa qualité de vie séduisent un bon nombre d’habitants. Sur cette commune, le prix au mètre carré est de 3 532 € en moyenne pour un appartement et de 4 371 € pour une maison.
Talence est aussi une commune de la banlieue bordelaise à regarder de plus près : d’ailleurs, c’est l’une des villes les plus dynamiques de la métropole. Ici, en plus des espaces verts et des attractions culturelles, certains établissements académiques y sont installés, comme le campus de l’Université de Bordeaux, l’ESC Bordeaux ou encore les Arts & Métiers. Ici, pour investir dans l’immobilier, il faut compter 3 837 € par mètre carré en moyenne pour un appartement.
Et, terminons par Mérignac, deuxième plus grande ville de la Gironde après Bordeaux et située à l’Ouest de cette dernière. Mérignac est très proche du quartier de Bordeaux Caudéran, du parc bordelais, et des universités et cela lui donne un avantage : elle est liée au centre ville bordelais par le tram et le bus. Ici, pour investir dans la pierre, il faut compter un budget de 3 840 € en moyenne par mètre carré.
Tableaux des prix (pour un appartement)
(source: meilleursagents.com) | Prix au mètre carré moyen à l’acquisition | Prix moyen au mètre carré à la location |
Bordeaux, quartier des Chartrons | 5 154 € | 15,7 € |
Bordeaux, quartier de Nansouty | 4 374 € | 15,7 € |
Bordeaux (toute la ville) | 4 578 € | 15,6 € |
Pessac | 3 532 € | 14,4 € |
Talence | 3 837 € | 14,9 € |
Mérignac | 3 840 € | 14,3 € |
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Ce qu’il faut savoir
Avant d’investir dans une colocation à Bordeaux, il y a trois choses essentielles à prendre en compte.
La première, c’est la proximité et l’accès aux transports. C’est d’ailleurs le critère numéro un dans la recherche d’une colocation. Ensuite, viennent la sécurité et la qualité du logement.
Ensuite, comme mentionné plus haut : le budget. Il est important d’étudier son budget. Si un acquéreur décide d’investir à Bordeaux, il devrait compter 230 000 € environ pour un T3 et 350 000 € pour un T4. En périphérie, ces budgets chutent à 180 000€ pour un T3 et 300 000€ pour un T4.
Une fois que la perle rare est trouvée, il faut être réactif, car Bordeaux est un marché immobilier dynamique et tendu. En d’autres termes, le nombre d’acheteurs est supérieur à 11% au nombre de vendeurs.