France applique une fiscalité spécifique aux non-résidents. En 2024, plus de 1,6 million de foyers fiscaux vivant à l’étranger ont déclaré des revenus source française. Beaucoup découvrent tardivement que leur résidence fiscale influence directement leur imposition immobilière.
Chaque nation de résidence possède ses propres règles, mais un non-résident fiscal France doit parfois payer ses impôts en France. Un revenu perçu sur le territoire peut être soumis à un taux moyen d’au moins 20 %, voire 30 % selon le cas. Mal déclarer ses revenus ou ignorer les conventions fiscales entraîne souvent un double prélèvement et des sanctions.
Pour éviter ces erreurs, il faut comprendre comment fonctionne la détermination résidence fiscale, remplir correctement sa déclaration revenus, connaître le taux de prélèvement applicable et utiliser les services fiscaux adaptés. Ce guide vous aide à optimiser votre fiscalité et à mieux gérer vos obligations.
Déterminer sa résidence fiscale : êtes-vous un résident fiscal français ?
La résidence fiscale détermine où déclarer ses revenus et payer ses impôts. En France, l’administration applique plusieurs critères pour définir l’adresse d’un contribuable.
Comment savoir si vous êtes résident fiscal France ?
Un résident fiscal français remplit au moins l’un des critères suivants :
- Son lieu fiscal France est son lieu principal de vie ;
- Il exerce une activité professionnelle primordiale en France ;
- Son pôle d’intérêts économiques se situe sur le territoire.
Un expatrié peut rester résident fiscal en France s’il perçoit des revenus de source française et conserve des attaches économiques fortes dans le pays.
Pourquoi la résidence fiscale est-elle essentielle ?
La détermination de la résidence influe directement sur la contribution inhérente. Un résident fiscal est imposé sur l’ensemble de ses revenus, y compris ceux perçus à l’étranger. En revanche, un non-résident ne paie l’impot revenu que sur ses revenus de source française.
Les conventions fiscales signées entre la France et d’autres nation, comme le Portugal, le Luxembourg ou le Liechtenstein, permettent d’éviter une double charge. Chaque accord fixe les règles pour déclarer revenus et détermine quels revenus sont assujettis France.
Quelles obligations fiscales pour les non-résidents ?
Un expatrié doit effectuer une déclaration revenus en France s’il y perçoit des revenus source. Il peut utiliser son champ personnel sur impots gouv pour remplir sa déclaration ligne ou envoyer un formulaire déclaration revenus papier.
Le service des impots applique un taux d’imposition de 20 % sur les revenus inférieurs à 27 478 € et 30 % au-delà. Toutefois, un resident fiscal francais peut demander un taux de revenus plus bas en justifiant de ses revenus de source francaise et de ceux de sa nation fiscale.
Enfin, certaines règles spécifiques s’appliquent aux expatriés possédant une résidence primaire en France ou un contrat d’assurance vie. La loi prévoit également des décotes sociales et des taxes comme l’impot fortune immobiliere pour certains residents fiscaux.
Déclaration des revenus en tant que non-résident
Un résident fiscal français qui s’expatrie doit continuer à déclarer ses revenus perçus en France. La procédure varie selon la nature des revenus source et le mode de déclaration revenus.

Quand et comment déclarer ses revenus en France ?
Les non-résidents doivent effectuer leur déclaration revenus chaque année, généralement entre avril et juin. Cette démarche se fait sur le site dédié gouvernemental via leur champ propre, ou en envoyant une déclaration revenus papier au service impots compétent.
Le choix entre déclaration ligne et papier dépend de l’accès aux services en ligne. Ceux qui résident dans une nation sans connexion stable peuvent utiliser les formulaires papier.
Quels revenus sont imposables en France ?
Les revenus de source française sont soumis à la contribution en France. Cela concerne les salaires, pensions, revenus fonciers, dividendes et autres revenus source du territoire. Un résident fiscal francais peut être soumis aux retenues sociales, selon les conventions signées entre la France et son pays de résidence.
Les loyers issus d’un bien immobilier en France doivent apparaître dans la déclaration revenus fonciers. D’autre part, les dividendes d’une entreprise francaise assujetties France suivent les règles des conventions fiscales signées avec l’étranger.
Quels formulaires remplir ?
Un expatrié doit utiliser le formulaire déclaration revenus adapté à son statut. Le service des impots indique quels documents fournir selon la nature des revenus et la charge applicable.
Le taux moyen de charge appliqué aux impots propre aux residents est de 20 % pour les revenus inférieurs à 27 478 €, et 30 % au-delà. Une demande d’ajustement peut être faite en justifiant du taux revenus global.
Cas particulier : transfert de résidence fiscale
Un transfert de niche implique un changement de la charge imposable. La personne en question doit signaler ce changement à l’administration et préciser son adresse ou sa résidence.
Posséder une résidence primaire ou un contrat d’assurance vie en France peut également avoir des conséquences fiscales, notamment en matière d’impot fortune immobiliere.
Bien gérer sa declaration revenus permet d’éviter les erreurs et d’optimiser sa situation fiscale, tout en respectant les règles de l’administration francaise.
L’imposition des revenus de source française
Un résident fiscal francais qui perçoit des revenus source francaise doit respecter les règles de côtisation en France. Selon leur nature, ces revenus peuvent être taxés. L’impot revenu varie en fonction des conventions fiscales et du taux modéré de charge appliqué.
Quels revenus source française sont imposables en France ?
Les revenus source perçus en France concernent les salaires, pensions, revenus fonciers, dividendes et plus-values. La taxation dépend du statut de resident ou de non-resident et de l’assujettissement de la nation concernée.
Les conventions fiscales signées entre la France et d’autres États, comme le Portugal ou le Luxembourg, permettent d’éviter la double taxation. Un resident fiscal france doit vérifier si ses revenus sont soumis à l’impôt en France ou dans sa juridiction de résidence.
Règles d’imposition des revenus de source française
Les lois concernant la fiscalité dans l’Hexagone peuvent être floues, voici quelques explications :
Revenus fonciers et déclaration
Les propriétaires non-résidents doivent remplir une déclaration revenus fonciers. Les loyers perçus sont soumis à l’impot revenu en France avec un taux de revenus de 20 % jusqu’à 27 478 €, puis 30 % au-delà. Les décotes sociales s’appliquent si le propriétaire est domicilié dans un pays residence hors UE.
Dividendes et plus-values mobilières
Les dividendes issus d’une société francaise sont soumis à un taux forfaitaire de 12,8 %, sauf si la convention prévoit un taux réduit. Et les valorisations mobilières suivent les règles en vigueur également.
Salaires et pensions
Les salaires sont imposables selon l’adresse fiscal du contribuable. Un employé travaillant en France pour une entreprise francaise reste soumis à l’impot revenu français. En revanche, une retraite perçue depuis la France peut être taxée selon la résidence.
Revenus des indépendants
Les indépendants (BIC, BNC, SCI) doivent déclarer leurs revenus source en France. La déclaration revenus varie selon la structure fiscale. Certains doivent remplir un formulaire declaration revenus spécifique auprès du service autoritaire des taxation.
Comment éviter la double imposition ?
Les conventions fiscales entre la France et d’autres pays comme le Liechtenstein ou l’Islande prévoient des mécanismes pour éviter la double taxation. Un resident fiscal peut demander un crédit d’impôt ou une exonération via son champ personnel propre sur le site des impôts gouvernementaux.
Une bonne gestion de sa déclaration revenus et du transfert de résidence permet d’optimiser sa situation et de respecter ses obligations auprès du service impots.
Taux de taxation et prélèvements sociaux des non-résidents
Un resident fiscal francais vivant à l’etranger reste soumis à des obligations fiscales en France sur ses revenus source francaise. La taxation varie selon la nature des revenus, la résidence et les conventions fiscales en vigueur.
Taux d’imposition des non-résidents
Les non-residents sont soumis à un taux minimum d’impot revenu de 20 % jusqu’à 27 478 € et 30 % au-delà. Toutefois, un resident fiscal france peut demander l’application du taux modéré basé sur ses revenus mondiaux, ce qui permet souvent de réduire l’impot dû en France.
L’option pour le taux de taxation se fait via le site. Et c’est l’administration fiscale calcule alors un taux de revenus en tenant compte des revenus source perçus à l’etranger et en France.
Revenus fonciers et ajustement du taux d’imposition
Si vous percevez des loyers en France, vous devez remplir une déclaration fiscale pour ces revenus. En règle générale, ils sont taxés à 20 %. Cela dit, vous pouvez ajuster ce taux en fonction de votre revenu global. Cela peut alléger la facture fiscale, selon votre situation.
Si ton patrimoine immobilier en France dépasse 1,3 million d’euros, tu risques aussi de devoir payer l’impôt sur la fortune immobilière.
Prélèvements sociaux : attention, non-résidents aussi concernés
Certains non-résidents sont soumis à des retenues sociales sur leurs revenus français (CSG, CRDS). Par contre, ceux qui vivent dans une contrée hors de l’Espace économique européen peuvent être exonérés, sauf s’ils sont affiliés à la Sécurité sociale française.
Si vous êtes affilié à un autre cadre de Sécurité sociale, vous pourriez bénéficier d’une exonération, totale ou partielle, selon les accords en place avec la France.
L’assurance vie et son régime fiscal
L’assurance vie souscrite en France par un non-resident est soumise à une politique fiscale spécifique. En cas de rachat, les gains sont généralement taxés en fonction de la résidence du bénéficiaire. La loi appliquée dépend des accords entre la France et l’etranger.
Déclarer ses revenus source en France reste essentiel pour optimiser sa fiscalité et respecter les obligations auprès du service impots.

Les services fiscaux pour les non-résidents
Les non-résidents qui perçoivent des revenus en France doivent respecter certaines obligations fiscales. Le service des impôts propose plusieurs outils pour faciliter la déclaration fiscale, que ce soit en ligne ou via une déclaration papier.
L’espace particulier sur impots.gouv
Le site des impôts met à disposition un espace propre permettant aux non-résidents de gérer leur prélèvement à distance. Ils peuvent y accéder pour déclarer leurs gains provenant de France, consulter leur taxation ou demander une mise à jour de leur maison fiscale en France.
Grâce à cet espace, il est possible d’effectuer une déclaration en ligne, de modifier son adresse fiscal ou d’obtenir des informations sur les charges sociales appliquées aux non-résidents.
Contacter le service des impôts particuliers
Pour toute question liée à la détermination du domicile fiscal, les non-résidents peuvent contacter le service des impôts via plusieurs canaux :
- Centre TSA : un centre dédié aux non-résidents basé à Paris.
- Plateforme en ligne : elle permet d’envoyer des demandes spécifiques.
- Assistance téléphonique : un numéro dédié aux impôts des résidents à l’étranger.
Spécificités fiscales selon certains pays
Celle-ci varie selon les accords entre la France et chaque nation de résidence. Certains États comme le Portugal, le Luxembourg, l’Islande ou le Liechtenstein ont des régimes spécifiques qui influencent la contribution en France.
Une convention fiscale entre la France et une autre juridiction peut permettre d’éviter le prélèvement, notamment sur les revenus provenant de France. Selon les cas, il est nécessaire de remplir un formulaire pour prouver son adresse dans un autre pays et bénéficier d’un taux d’imposition plus favorable.
Le service des impôts accompagne les non-résidents à chaque étape, que ce soit pour une déclaration de revenus fonciers, une demande d’exonération ou un transfert de résidence fiscale.
Optimisation et conseils pour réduire sa fiscalité
Les non-résidents peuvent réduire leur charge fiscale en France. Voici quelques astuces pour optimiser l’impôt sur le revenu.
Impact de la résidence principale et de l’impôt sur la fortune immobilière
La résidence principale permet une exonération sur la plus-value lors de la vente. Mais, pour les non-résidents, les règles diffèrent. Le domicile fiscal affecte aussi l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Optimisation des revenus fonciers et investissements immobiliers
Les revenus provenant de France doivent être déclarés, même pour les non-résidents fiscaux. Utiliser une SCI ou adopter le statut de LMNP peut réduire les taxes sur vos gains fonciers. Le cadre des BIC permet de déduire certains frais et amortissements.
Faire appel à un expert
Les règles fiscales sont complexes, surtout pour les expatriés. Il est recommandé de consulter un expert. Il vous aidera à choisir votre lieu fiscal et à optimiser votre taux moyen d’imposition. Le spécialiste pourra aussi vous guider sur les accords fiscaux entre la France et votre pays de résidence.
Ainsi, pour réduire vos impôts, gérez bien votre maison fiscale, choisissez le bon système et consultez un spécialiste.
Gérez votre fiscalité en toute sérénité en France
Comprendre sa résidence fiscale et ses obligations est essentiel pour éviter les erreurs. Renseignez-vous auprès des services d’impôts ou d’un fiscaliste pour éviter toute complication.
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