La fiscalité des non-résidents au Portugal est un sujet à part entière avant tout investissement. Portugal attire, en effet, chaque année des milliers d’expatriés et d’investisseurs. Son régime fiscal avantageux réduit l’imposition sur certains revenus, notamment pour les retraités et entrepreneurs français.
La convention fiscale franco-portugaise évite la double imposition, un atout pour ceux qui perçoivent des revenus de source française. Mais depuis 2024, le gouvernement ajuste sa politique. Le régime des résidents habituels évolue, poussant les expatriés à revoir leur stratégie fiscale.
Ce guide vous aide à comprendre la fiscalité des non-résidents au Portugal, les taux d’imposition, les obligations déclaratives et les réformes récentes.
Comprendre le statut de résidence au Portugal
De nombreux expatriés, notamment des Français, choisissent de s’installer dans ce pays pour optimiser leur situation financière. Avant de bénéficier des avantages liés à ce choix, le mieux est de comprendre les règles qui déterminent le lieu d’imposition.
Qu’est-ce que la résidence fiscale ?
Le statut de résident définit où une personne doit s’acquitter de ses obligations. Si vous passez plus de 183 jours par an sur place ou que votre foyer principal s’y trouve, vous êtes considéré comme contribuable local. Les personnes résidant à l’année sont imposées sur l’ensemble de leurs ressources, qu’elles proviennent du pays ou de l’étranger. À l’inverse, ceux qui n’y vivent pas de manière permanente ne paient des taxes que sur les sommes perçues sur place.
Différence entre résident et non-résident
Une personne domiciliée dans le pays doit déclarer l’ensemble de ses gains aux autorités locales. En revanche, une personne extérieure ne sera concernée que par les fonds générés sur le territoire. L’accord signé entre la France et le Portugal permet d’éviter de payer deux fois sur les mêmes revenus. Par exemple, les retraites publiques françaises restent taxées en France.
Conséquences pour les expatriés français
Ce pays propose des conditions avantageuses, notamment pour ceux qui viennent s’y établir. Un dispositif particulier leur permet de profiter d’une réduction d’impôt pendant dix ans, sous certaines conditions. Depuis 2024, les nouveaux arrivants doivent faire preuve de vigilance lors de leur inscription auprès de l’administration locale. Un accompagnement est possible pour mieux comprendre les démarches à suivre.
Les personnes possédant une épargne sous forme de placements financiers doivent déclarer leurs gains conformément aux règles locales. Des contributions sociales s’appliquent, y compris pour ceux qui conservent leur foyer fiscal en France. Maîtriser tout cela permet d’éviter les erreurs. Une bonne gestion assure une meilleure optimisation et une tranquillité d’esprit aux expatriés établis au Portugal.
La fiscalité des non-résidents au Portugal
De nombreux expatriés français choisissent ce pays pour ses atouts en matière de taxation. Toutefois, ceux qui n’y vivent pas à l’année doivent respecter certaines obligations en termes de contributions.
Obligations des non-résidents
Les personnes n’ayant pas leur foyer principal sur place sont imposées uniquement sur les ressources perçues localement. L’autorité applique des barèmes spécifiques selon la nature des sommes perçues. Une déclaration annuelle est requise auprès des services compétents. L’accord signé entre la France et le Portugal permet d’éviter une double taxation. Certains revenus d’origine française, comme les retraites publiques, restent soumis à l’impôt en France.
Système applicable aux résidents permanents
Les expatriés installés durablement peuvent bénéficier d’une exonération temporaire sur certains gains venus de l’étranger. Cependant, depuis 2024, ces dispositifs sont devenus moins attractifs. Les personnes concernées doivent également signaler la détention de certains placements financiers, comme un contrat d’épargne. Des prélèvements sociaux peuvent être appliqués, même pour ceux qui conservent leur domicile en France.
Quels revenus sont soumis aux taxes ?
L’imposition varie selon la source des gains. Une contribution s’applique aux sommes perçues localement, comme les loyers issus d’un bien immobilier situé dans le pays. Grâce à l’accord bilatéral entre la France et le Portugal, certaines ressources d’origine étrangère échappent à une double taxation. Toutefois, l’autorité impose des règles strictes, notamment pour les propriétaires d’un bien locatif.
Enfin, les nouveaux arrivants obtenant un titre de séjour doivent vérifier leur situation auprès des autorités locales. Posséder un visa ne signifie pas automatiquement bénéficier d’un régime spécifique. Il est donc essentiel d’anticiper ces démarches pour éviter toute mauvaise surprise.
Accords internationaux et double taxation
Les expatriés doivent bien comprendre les interactions fiscales entre leur pays d’origine et leur nouvelle domiciliation. L’entente entre la France et le Portugal garantit que certains revenus ne soient pas taxés deux fois, offrant ainsi une meilleure gestion patrimoniale.

Comment fonctionne l’accord de taxation entre la France et le Portugal ?
Cet accord définit où les gains doivent être déclarés pour une personne installée sur place ou pour un non-résident. Certains prélèvements sont dus en France, d’autres dans ce pays d’accueil.
Obligations des résidents et non-résidents
Les expatriés doivent respecter les règles locales. L’administration applique des barèmes spécifiques aux revenus d’origine étrangère et à ceux perçus sur place.
Effet sur la contribution sur les gains personnels
Les charges fiscales sur les ressources perçues dépendent du cadre en vigueur. Un contribuable vivant au Portugal peut être exonéré de prélèvements sur certaines pensions privées grâce à l’accord signé avec la France. Toutefois, les retraites du secteur public restent taxées dans le pays d’origine.
Les loyers issus d’un bien immobilier situé au Portugal sont soumis à un pourcentage défini. Une personne non domiciliée localement paie un taux fixe, tandis qu’un expatrié installé durablement peut profiter d’un cadre plus avantageux.
Cas concrets : retraites, placements financiers et revenus locatifs
Les personnes vivant à l’étranger doivent signaler leurs investissements, notamment les contrats d’épargne. La direction compétente les intègre dans la déclaration annuelle. Selon le lieu de domiciliation, des prélèvements sociaux peuvent s’appliquer.
Les propriétaires de biens en location doivent aussi signaler leurs revenus issus de la gestion immobilière. Ces montants sont soumis à des contributions particulières selon leur origine. L’assurance vie et d’autres placements sont également pris en compte dans le calcul des obligations fiscales.
Taxation des ressources pour les non-résidents
Les expatriés installés au Portugal doivent respecter les obligations locales en matière de contributions sur leurs gains. L’autorité compétente applique des taux spécifiques selon la nature et la provenance des revenus. L’accord bilatéral signé avec la France empêche une double taxation, bien que certains prélèvements restent dus dans le pays d’origine.
Revenus locatifs : taxation et déclaration en ligne
Les loyers perçus dans ce pays sont soumis à une charge de 28 %. Ces gains doivent être signalés en ligne auprès de l’administration compétente.
Si les biens se situent en France, la contribution est prélevée à la source sur le territoire d’origine. Les expatriés établis durablement doivent aussi s’acquitter de prélèvements sociaux, sauf si leur lieu de résidence se trouve au Luxembourg ou ailleurs en Europe.
Pensions et retraites : l’impact de l’accord de non-double taxation
Les retraités installés bénéficient d’un cadre fiscal spécifique. L’entente signée entre les deux États prévoit que les pensions du secteur public restent taxées dans le pays d’origine, tandis que celles du secteur privé sont imposées localement.
Une personne domiciliée sur place doit signaler ses pensions via la déclaration annuelle. Certains bénéficient d’une condition particulière permettant de réduire la charge fiscale sur dix ans. Ce dispositif, bien que moins attractif qu’auparavant, conserve des atouts.
Autres types de gains : dividendes, intérêts, épargne et plus-values
Les ressources issues de placements financiers, comme les dividendes ou intérêts, sont généralement taxées dans leur pays d’origine, conformément aux accords bilatéraux. Toutefois, un expatrié peut demander un crédit d’impôt afin d’éviter une double taxation.
L’épargne investie via une assurance vie suit une fiscalité spécifique. Un contrat souscrit en France reste soumis aux contributions locales, tandis qu’un placement ouvert sur place dépend des règles en vigueur dans ce pays.
Les profits issus d’une vente immobilière réalisée sur le sol portugais sont soumis à une taxe de 28 %. Une personne vivant sur place peut obtenir des exonérations sous conditions, notamment en cas de réinvestissement dans sa résidence principale.
Déclarations fiscales et obligations administratives sur place
S’installer dans ce pays implique des démarches auprès des autorités locales. Les personnes résidant à l’année ou non doivent respecter les délais de transmission des gains. Elles doivent aussi suivre les règles du cadre fiscal en vigueur.
Quand et comment signaler ses ressources ?
Un contribuable établi durablement soumet son relevé annuel entre avril et juin. Cela concerne toutes les entrées financières, qu’elles proviennent de ce territoire ou d’un autre pays.
L’accord entre ces deux nations évite une taxation en double. Une personne non domiciliée localement est prélevée uniquement sur ses bénéfices perçus sur place. En revanche, un expatrié déclarant des revenus venus de l’étranger doit respecter les règles définies par l’entente bilatérale.
Les retraités affiliés au régime appliqué aux habitants peuvent profiter d’un taux allégé. Cependant, cela dépend du respect des conditions liées à la situation du résident régulier.
Services fiscaux : comment s’orienter dans l’administration locale ?
L’organisme chargé des prélèvements exige une gestion rigoureuse des obligations. Il propose des outils en ligne pour simplifier les procédures, notamment pour signaler les revenus et régler les contributions dues par les personnes établies sur le territoire.
Un contribuable enregistré doit aussi anticiper les cotisations sociales. Il doit s’assurer que son lieu d’imposition est bien défini pour éviter toute erreur. Grâce aux accords en place, certains expatriés peuvent obtenir un crédit d’impôt selon leur situation.
L’importance d’un représentant pour les non-résidents
Une personne vivant à l’étranger sans adresse principale dans ce pays peut désigner un mandataire fiscal. Ce dernier se charge des formalités et sert d’intermédiaire avec les autorités locales. Il veille aussi à l’application correcte des règles fiscales.
Les résidents non habituels au portugal souhaitant acquérir un bien immobilier sur place doivent se renseigner sur les taxes applicables. Elles doivent aussi vérifier les obligations liées à un placement financier souscrit hors de leur pays d’origine.

Les avantages et limites du régime fiscal portugais en 2025
S’installer au Portugal attire de nombreux expatriés grâce à son système fiscal avantageux. Cependant, des réformes récentes changent certaines règles d’imposition, surtout pour les résidents habituels.
Pourquoi choisir la résidence fiscale au Portugal ?
Le Portugal propose un cadre fiscal favorable aux retraités et investisseurs. Un résident fiscal portugais profite souvent d’un taux d’imposition inférieur à celui en France.
La convention fiscale franco-portugaise permet d’éviter la double imposition. Les revenus provenant de France sont taxés en France. Ceux du Portugal suivent les règles locales. De plus, la catégorie de résident habituel permet des allègements fiscaux grâce à un régime fiscal des résidents.
Comparaison avec d’autres pays européens (France, Luxembourg)
En Europe, chaque pays a ses propres règles fiscales. En France, des prélèvements sociaux s’appliquent sur de nombreux revenus, ce qui peut peser sur les expatriés. Au Luxembourg, la fiscalité est plus souple pour certains revenus, mais les conditions de résidence fiscale sont plus strictes.
Au Portugal, les résidents bénéficient d’un régime fiscal plus attractif pour les revenus étrangers, comme les pensions ou dividendes. Cependant, les réformes fiscales peuvent limiter certains avantages pour les nouveaux arrivants.
Les récentes réformes fiscales au Portugal et leur impact sur les expatriés français
Depuis 2025, la fiscalité franco-portugaise a évolué. L’administration fiscale applique un taux d’imposition plus élevé pour certains revenus, réduisant les exonérations des résidents habituels.
Un résident fiscal au Portugal doit prouver son domicile fiscal pour conserver les avantages du régime fiscal des résidents. En outre, les impôts des résidents comportent de nouvelles règles pour les détenteurs d’un contrat d’assurance vie souscrit à l’étranger.
Malgré ces changements, le Portugal reste une destination prisée, notamment pour les retraités. Ils peuvent optimiser leur impôt sur les revenus. Avant de demander un visa de séjour, veillez à consulter le service des impôts pour connaître les conditions d’octroi du visa et les obligations fiscales.
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Le régime fiscal des résidents non habituels au portugal présente de nombreux avantages pour les résidents fiscaux, notamment les francais. Les conventions fiscales permettent de réduire l’imposition sur les revenus sources. Toutefois, les réformes récentes changent certaines règles.
Pour optimiser votre fiscalité, comprenez bien vos revenus et la situation de résident fiscal. Consultez un expert fiscal ou un service d’accompagnement immobilier pour expatriés. Vous serez ainsi mieux préparé à gérer votre résidence fiscale au Portugal.
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