Après la Suisse, les États-Unis sont la destination préférée des Français. Le marché du travail y offre des opportunités professionnelles variées : un expatrié Français peut facilement trouver l’emploi qui correspond à son profil, que ce soit dans le secteur financier de New York, le secteur immobilier de Miami, celui de la high-tech en Californie, ou encore dans la gastronomie et l’art de vivre à la française.
Investir dans l’immobilier aux États-Unis
La crise des subprimes aux États-Unis a entraîné une chute importante des prix de l’immobilier. Toutefois, aujourd’hui, dans plusieurs villes américaines, ils ont dépassé leur niveau d’avant crise.
Pour financer un investissement immobilier aux États-Unis, un étranger doit généralement assurer un apport de 30 à 50% du prix du bien en plus d’une hypothèque. Les taux proposés sont plus élevés qu’en France (4 à 5% contre 1,95% sur 20 ans). Le taux reste fixe 3 à 5 ans puis il devient variable. Pendant la période de remboursement de votre prêt, votre taux d’emprunt peut alors aussi bien baisser qu’augmenter.
Investir dans l’immobilier en France depuis les États-Unis
En France, le marché immobilier est dynamique, les ventes et les prix sont en hausse et les taux sont attractifs. Malgré la réticence de certaines banques françaises vis à vis du FATCA, financer un projet immobilier en France depuis les États-Unis est totalement réalisable.
Nombreuses sont les banques qui prêtent aux non-résidents à des taux fixes (supérieur de 0,2 à 0,5% que ceux appliqués aux résidents français) avec un apport initial exigé de 20 à 30% du prix du bien. Les taux actuels étant très bas, la situation reste alors très avantageuse, même pour les non-résidents.
Quant aux revenus fonciers, ils seront imposables en France, selon l’article 6 de la convention fiscale franco-américaine. Par ailleurs, des leviers de défiscalisation s’appliquent aux non-résidents comme le déficit foncier ou encore ceux liés au statut de Loueur en Meublé Non Professionnel.