Dans le cadre d’un investissement locatif, un acquéreur doit penser à quelques étapes avant de mettre son bien en location. Certaines sont obligatoires, comme les diagnostics immobiliers, et d’autres simplement recommandées afin d’éviter la perte de temps et aussi souvent d’argent.
1. Souscrire à l’assurance propriétaire non occupant
L’assurance propriétaire non occupant, ou PNO, est une obligation du propriétaire depuis l’entrée en vigueur de la loi Alur en 2014. En fait, cette assurance représente une responsabilité civile pour l’acquéreur. Cette assurance est requise pour l’occupation du bien à titre gratuit, pour sa mise en location et dans le cas d’une vacance locative. D’ailleurs, ce dernier cas est pris en charge par l’assurance.
Et en plus d’être obligatoire, la PNO permet de couvrir les dégâts importants, comme un incendie ou un dégât des eaux. Si le bien est loué meublé, les meubles peuvent également être couverts par ce contrat.
Attention, pensez bien à souscrire à cette assurance avant de mettre votre bien en location.
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2. Souscrire à un contrat de fourniture (gaz, électricité…)
Lorsqu’un nouveau propriétaire achète un bien immobilier, il doit penser à relever les compteurs et les envoyer à son fournisseur d’énergie.
En revanche, lors de la location du bien, c’est le locataire qui mettra le contrat d’énergie en son nom. Le propriétaire, lui, est responsable de signaler le changement de locataire, et de transmettre les informations essentielles au nouveau locataire afin de faciliter et d’accélérer les démarches, notamment le numéro PDL (Point de Livraison) du compteur, le nom de l’ancien locataire et le relevé du compteur.
3. Rafraîchir et meubler le bien
Selon l’état dans lequel le bien a été acheté, il peut être nécessaire de rafraîchir l’intérieur. Un appartement design et bien aménagé aura plus de chances de sortir du lot et d’attirer un locataire.
D’un point de vue plus technique, il est important de vérifier que l’électricité soit bien aux normes, afin d’éviter les incidents graves, et que la plomberie soit en bon état.
Pour un projet de location meublée, il est conseillé de consulter la liste des meubles et équipements à inclure, notamment la literie, les volets, les plaques de cuisson, le réfrigérateur et le congélateur, les lumières, les sièges et une table.
4. Se prémunir des diagnostiques immobiliers
Lors de l’achat d’un bien immobilier, le vendeur doit fournir le dossier de diagnostic immobilier au futur propriétaire. À son tour, ce dernier devra les fournir au locataire. Les trois diagnostics qu’il faut obligatoirement remettre au locataire sont le diagnostic de performance énergétique ou DPE, le diagnostic du plomb et l’ESRIS. Pour un bien situé au sein d’une copropriété, des diagnostics lié à celle-ci seront également requis.
Attention, entre l’achat du bien immobilier et sa mise en location, il faut bien regarder la date de validité des diagnostics. Cela peuvent dépendre de différents facteurs comme l’élément en question, et le résultat obtenu.
5. Choisir la bonne agence de gestion locative
Gérer la location de son bien immobilier peut être bien compliqué, surtout pour un expatrié. Pour cette raison, un grand nombre de propriétaires ont recours à des agences de gestion locative. Pour choisir une agence de gestion locative, il y a évidemment plusieurs critères qui sont pris en compte, comme le prix, les avis clients et la crédibilité de l’agence.
Depuis la digitalisation du secteur de l’immobilier, un nouvel élément s’est ajouté à la liste : la digitalisation des services. La présence de l’agence en ligne, la dématérialisation du process, des échanges et du service de manière générale est devenu une réelle valeur ajoutée. Pour un expatrié, cela peut éviter les appels avec le décalage horaire le cas échéant et les déplacement sur place par exemple.
6. Souscrire une assurance loyer impayés (recommandé)
Gérer les loyers impayés n’est jamais plaisant, surtout pour un expatrié à des milliers de kilomètres. Heureusement, il existe une assurance spéciale. Elle n’est pas obligatoire, comme l’assurance propriétaire non occupant, expliquée plus haut, mais elle est fortement recommandée. C’est une situation imprévue, mais qui peut bien arriver. En France, les loyers impayés s’élèvent à 3%. Ce pourcentage n’est, heureusement, pas très élevé, mais il est conseillé de se protéger contre ce risque.